Il y a plusieurs raisons pour lesquelles les gens peuvent se sentir attirés par l’idée d’avoir des ennemis ou de créer des ennemis imaginaires :

Besoin de désigner un coupable ou une opposition : Certaines personnes ont besoin de trouver un responsable pour leurs problèmes ou leurs frustrations. En inventant un ennemi, elles ont un moyen de rationaliser leurs difficultés en les attribuant à une entité extérieure.
Renforcement de l’identité : Avoir un ennemi peut renforcer le sentiment d’appartenance à un groupe ou à une communauté. En désignant un adversaire commun, les gens peuvent se rassembler et se soutenir mutuellement, renforçant ainsi leur identité collective.
Stimulation émotionnelle : Pour certaines personnes, avoir un ennemi peut être une source d’excitation ou de stimulation émotionnelle. Cela peut leur donner un objectif à atteindre, une cause à défendre, ou même une motivation pour agir.
Distraction ou diversion : Inventer un ennemi peut parfois servir de distraction par rapport à ses propres problèmes. Se concentrer sur un adversaire imaginaire peut aider à éviter de faire face à des questions personnelles plus complexes.
Sécurité et contrôle : Avoir un ennemi peut donner aux gens un sentiment de sécurité ou de contrôle. En identifiant une menace externe, ils se sentent parfois mieux préparés à faire face à des situations incertaines ou à des changements difficiles.
Renforcement de l’estime de soi : Pour certains individus, avoir un ennemi peut renforcer leur estime de soi en les positionnant comme des défenseurs ou des opposants valeureux face à cette menace perçue.

Il est essentiel de noter que la création d’ennemis, qu’ils soient réels ou imaginaires, peut être problématique. Cela peut engendrer des tensions inutiles, des conflits et même affecter négativement les relations interpersonnelles. Il est donc important de faire preuve de discernement et de chercher à comprendre les motivations sous-jacentes à la création d’ennemis, afin de favoriser la résolution pacifique des différends plutôt que la confrontation.

Guido SAVERIO