( voici une question telle que posée par un lecteur de je-sais.com)

La question de savoir pourquoi le mal semble dominer malgré la prévalence du bien dans le monde est complexe et a été débattue à travers l’histoire par diverses perspectives philosophiques, religieuses et sociales. Voici quelques points à considérer :

Libre arbitre et choix humain : Selon de nombreuses croyances et philosophies, les humains ont le libre arbitre, la capacité de faire des choix. Parfois, ces choix sont motivés par des intérêts personnels, l’égoïsme, la cupidité ou d’autres motivations négatives qui peuvent mener à des actions considérées comme malveillantes. Ainsi, le mal peut résulter des choix individuels et collectifs des êtres humains.
Complexité morale : La définition du bien et du mal peut varier selon les cultures, les croyances et les perspectives individuelles. Ce qui est considéré comme bien dans une culture peut être perçu comme mal dans une autre. Par conséquent, la perception du bien et du mal est souvent subjective et peut être source de conflits et de divisions.
Influence de facteurs externes : Des facteurs extérieurs tels que l’environnement, l’éducation, les circonstances sociales et économiques peuvent influencer les choix des individus et contribuer à la propagation du mal dans le monde. Par exemple, la pauvreté, les inégalités sociales et l’accès inégal aux ressources peuvent favoriser des comportements considérés comme malveillants.
Problème du mal dans les religions : De nombreuses religions abordent la question du mal et tentent d’expliquer son existence en relation avec des concepts tels que le libre arbitre, les épreuves, les forces maléfiques, ou encore comme une partie nécessaire de l’équilibre cosmique.
Rôle des médias et de la perception : Les médias peuvent amplifier la perception du mal en mettant l’accent sur les événements négatifs, ce qui peut donner l’impression que le mal prédomine dans le monde, alors que de nombreuses bonnes actions et initiatives positives ne sont pas mises en avant.

Il est important de noter que bien que le mal puisse sembler prédominant dans certaines circonstances, le bien existe également. De nombreuses personnes et organisations travaillent activement pour apporter des changements positifs dans le monde, promouvoir la justice sociale, l’égalité et la compassion. La coexistence du bien et du mal est une réalité complexe, et la lutte entre les deux est souvent au cœur de nombreux débats éthiques, philosophiques et spirituels.

Guido SAVERIO