Je veux dire à mes parent que je ne suis pas bien mais je sais qu’ils ont des problèmes et je ne veux pas les embêter. Et quand ma mère m’a vu pleuré, elle m’a dit que c’était juste l’adolescence mais je ne veux plus qu’est ce que je dois faire ?

Il semble que tu te sentes pris entre deux sentiments : d’un côté, tu as besoin de partager ce que tu ressens avec tes parents, mais de l’autre, tu ne veux pas leur ajouter de stress à cause de leurs propres problèmes. Il est normal de vouloir protéger ses proches, mais il est également important de te rappeler que tes émotions et ton bien-être comptent aussi.

Voici quelques suggestions pour aborder cette situation :

  1. Choisis le bon moment et le bon endroit : Attends un moment calme où tes parents ne sont pas déjà stressés ou occupés par d’autres choses. Trouve un endroit confortable et privé où tu pourras parler en toute tranquillité.
  2. Exprime-toi honnêtement : Lorsque tu leur parleras, sois honnête et ouvert à propos de ce que tu ressens. Explique-leur que tu ne te sens pas bien et que tu as besoin de leur soutien.
  3. Rassure-les : Assure à tes parents que tu comprends leurs propres difficultés, mais que cela ne diminue pas l’importance de ce que tu traverses. Tu peux leur dire que tu veux juste qu’ils t’écoutent et te soutiennent, sans nécessairement résoudre tous tes problèmes.
  4. Propose des solutions : Si tu penses que tes parents pourraient être submergés par tes émotions, propose-leur des solutions simples, comme parler à un conseiller scolaire ou à un professionnel de la santé mentale. Cela peut les rassurer en leur montrant que tu es proactif dans ta propre prise en charge.
  5. Réaffirme tes besoins : Insiste sur le fait que tu as besoin de leur soutien et de leur compréhension, même si cela peut être difficile pour eux.

En fin de compte, tes parents veulent sûrement ce qu’il y a de mieux pour toi, même s’ils peuvent avoir du mal à comprendre ce que tu ressens. En partageant tes sentiments avec eux, tu leur donnes l’opportunité de te soutenir comme tu en as besoin.

Guido SAVERIO

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