UN ENFANT ADOPTIF PEUT IL ÉPOUSER LA FILLE DE LA FAMILLE DANS LEQUEL IL A ÉTÉ ADOPTÉ.

En France, le mariage entre un enfant adopté et la fille de la famille adoptive est généralement interdit en raison des liens de filiation créés par l’adoption. Selon le Code civil français, les articles relatifs à l’adoption créent une parenté entre l’adopté et les membres de la famille adoptive, ce qui entraîne une prohibition du mariage entre ces personnes.

Plus précisément, l’article 161 du Code civil français interdit le mariage entre ascendants et descendants ainsi qu’entre frères et sœurs, même par adoption. Par conséquent, un enfant adopté ne peut pas épouser une personne qui est considérée comme sa sœur en vertu des liens de l’adoption, même s’ils ne sont pas liés biologiquement.

Cependant, il est possible de demander une dispense de cette interdiction au président de la République. Une telle dispense est accordée dans des cas exceptionnels et doit être motivée par des raisons sérieuses et légitimes.

Il est recommandé de consulter un avocat spécialisé en droit de la famille pour obtenir des conseils juridiques précis et personnalisés sur cette question.


En Belgique, le mariage entre un enfant adopté et un membre de la famille adoptive est également soumis à des restrictions légales. Selon le Code civil belge, les liens de parenté créés par l’adoption empêchent généralement le mariage entre l’adopté et les membres de la famille adoptive, même s’il ne s’agit pas de liens de sang.

L’article 161 du Code civil belge stipule que le mariage est interdit entre parents en ligne directe (ascendants et descendants) et entre frères et sœurs. Ces interdictions s’appliquent également aux relations créées par adoption.

Cependant, il existe la possibilité de demander une dispense royale. L’article 164 du Code civil belge prévoit que le Roi (en pratique, le ministre de la Justice) peut accorder une dispense pour des causes graves.

Il est fortement conseillé de consulter un avocat spécialisé en droit de la famille en Belgique pour obtenir des conseils juridiques précis et personnalisés, et pour discuter des possibilités et des démarches à suivre si une dispense est envisagée.

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