Si nous avons juste une vie à vivre et qu’il n’y a rien après la mort, pourquoi être une bonne personne au lieu de profiter de la vie au maximum et de se foutre de tout le monde ?

( voici une question telle que posée par un lecteur de je-sais.com)

La question de savoir pourquoi être une bonne personne dans une existence limitée sans certitude d’une vie après la mort est profonde et suscite des débats depuis des siècles. Voici quelques points à considérer :

  1. Sens moral et éthique : Être une bonne personne ne se résume pas uniquement à la perspective d’une récompense ou d’une punition après la mort. Cela concerne souvent le respect des autres, la compassion, l’empathie et la contribution à rendre le monde meilleur pour soi-même et pour les autres.
  2. Relations et interactions : Être bienveillant envers les autres peut souvent favoriser des relations positives, aider à construire des amitiés solides, et créer un réseau de soutien mutuel qui peut être précieux tout au long de la vie.
  3. Fulfillment personnel : Agir de manière altruiste peut apporter un sentiment de satisfaction et de bonheur intrinsèque. Contribuer à la vie des autres peut donner un sens plus profond à votre propre existence.
  4. Impact sur la société : Les bonnes actions ont tendance à avoir un effet d’entraînement positif sur la société dans son ensemble. En étant une bonne personne, vous pouvez contribuer à un monde meilleur, même si votre vie est limitée.
  5. Responsabilité personnelle : Certains philosophes soutiennent que chaque individu a une responsabilité morale envers la société et les autres, indépendamment des récompenses après la mort.
  6. Conséquences sociales et légales : Vivre de manière éthique et respectueuse des lois et des normes sociales peut éviter des conséquences négatives telles que des sanctions légales ou sociales.

Il est important de noter que la perception de ce qui est considéré comme « être une bonne personne » peut varier d’une culture à une autre et d’une personne à une autre. Pour certaines personnes, cela peut signifier faire le bien sans attendre de récompense après la mort, tandis que pour d’autres, cela peut être lié à des croyances religieuses ou spirituelles.

En fin de compte, la question de comment vivre sa vie reste une décision personnelle. Certains choisissent de maximiser leur propre plaisir et de se concentrer sur leurs désirs personnels, tandis que d’autres trouvent un sens plus profond dans le fait de contribuer positivement à la vie des autres. Choisir d’être une bonne personne ou de profiter de la vie au maximum est souvent une question de valeurs personnelles et de perspectives sur le sens de la vie.

Guido SAVERIO


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