( voici une question telle que posée par un lecteur de je-sais.com)

Lorsque vous communiquez avec une personne souffrant de dépression, il est crucial d’être attentif et respectueux. Évitez de dire des choses qui pourraient minimiser ou aggraver ce qu’elle ressent. Voici quelques phrases à éviter :

“Tu devrais juste être plus heureux(se) / positif(ve) !” – Cela peut sembler insensible, car la dépression est une condition médicale complexe et pas simplement une question de perspective.
“Tout le monde traverse des moments difficiles, ça passera.” – Même si c’est vrai, cela peut minimiser les sentiments de la personne et lui faire sentir que ses émotions sont ignorées ou banalisées.
“Tu es juste paresseux(se) ou tu dramatises trop.” – Ce genre de remarques peut être très nocif, car la dépression n’est pas une question de paresse ou de dramatisation, mais une maladie réelle qui nécessite un soutien professionnel.
“Tu n’as aucune raison d’être déprimé(e), tout va bien dans ta vie.” – Les déclencheurs de la dépression ne sont pas toujours visibles de l’extérieur. La maladie mentale ne dépend pas toujours de la situation extérieure.
“Arrête de te plaindre et agis.” – Cette remarque peut augmenter le sentiment de culpabilité de la personne dépressive et ne tient pas compte de la difficulté à agir lorsque l’on souffre de dépression.
“Tu devrais cesser de prendre tes médicaments, ils te rendent faible.” – Les médicaments prescrits pour la dépression sont souvent nécessaires pour aider à rétablir l’équilibre chimique dans le cerveau. Suggérer d’arrêter un traitement peut être très préjudiciable.
“Je sais exactement ce que tu ressens.” – Chaque personne vit la dépression de manière unique, et cette affirmation peut minimiser l’expérience personnelle de la personne souffrant de dépression.

Au lieu de cela, offrez votre soutien, votre écoute et votre compréhension. Montrez de l’empathie en étant présent(e) pour la personne, en lui proposant votre aide pour trouver un soutien professionnel et en lui rappelant que vous êtes là pour elle. L’écoute active et la compassion sont souvent plus utiles que les conseils non sollicités.

Guido SAVERIO